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L'autoguidage de production appliqué à la canne à sucre

Ores-recrutement a suivi les équipes de la Compagnie sucrière du Sénégal afin de connaitre les évolutions technologiques qui est le cœur de l’agriculture moderne.
 
Au Sénégal, une terre où l'impossible devient possible

Telle est la devise des responsables du garage de la CSS, un entrepôt gigantesque où se croisent chaque jour des milliers de véhicules, du pick-up léger Mitsubishi à l'imposant tracteur 8 roues.
 
Conséquence logique des 17 000 hectares dévolus à la culture de canne à sucre et aux infrastructures de la Compagnie Sucrière du Sénégalaise.
 
Les distances entre deux sites distincts ne sont pas à négliger et pour gérer au quotidien cette immensité, la CSS dispose donc d'un parc de matériel roulant pléthorique, qui compte à l'heure actuelle plus de 600 véhicules.
 
Cette profusion de modèles, alliée à une utilisation intensive et aux contraintes climatiques propres au Sénégal, nécessite une gestion scrupuleuse et 24/7 des pannes, immobilisations, etc.
 
Ce rôle est dévolu à une équipe d'experts en mécanique agricole comme en système D.
 
Ces hommes se qualifient eux-mêmes comme des intermédiaires entre le garage et les équipes de production/récolte, soit une fonction de courroie de transmission indispensable au bon fonctionnement de l'ensemble.
 
La clé du succès ? "L'œil de l'agriculteur appliqué à l'agro-industrie", comme le fait remarquer un de ces spécialistes de l'imprévu, habitué à remplacer des bougies de préchauffage sur un tracteur immobilisé en plein champ, sous un soleil de plomb.
 
La réparation de ces mastodontes n'est cependant qu'un des nombreux aspects de la mission dévolue au garage de la CSS.
 
Chaque jour, la logistique propre au site de Richard Toll implique en effet d'assurer la maintenance courante de ces 600 véhicules, d'effectuer des centaines de petits réglages mécaniques, de vérifier la disponibilité des différents matériels, etc.
 
Une des principales tâches consiste également à assister les équipes locales dans l'utilisation du matériel, afin de diminuer le nombre de passages dans les travées de cannes à sucre tout en augmentant la productivité.
 
Le progrès technologique s'est traduit par une évolution de ce rôle de "conseiller-machinisme", comme en témoigne l'arrivée des systèmes d'autoguidage.
 
L'autoguidage appliqué à la récole de canne à sucre
 
Le réseau de base GPS, gratuit, permet selon le niveau de technologie d’obtenir une précision comprise entre 5 et 50 mètres.
 
Cette erreur de positionnement s'explique par les problèmes de transmission du signal, altéré par les différentes couches de l’atmosphère et les perturbations associées à son parcours.
 
Un tel degré de précision, amplement suffisant pour guider une voiture sur un trajet routier, s'avère impensable pour des récoltes aussi précises que celles de la canne à sucre.
 
Par conséquent, la CSS a investi dans un système d'autoguidage sur le principe d'un GPS cinématique en temps réel.
 
En d'autres termes, ce système d'autoguidage permet d'apporter une précision de l'ordre de 2,5 cm, grâce à une correction de signal par des stations de références terrestres situées à proximité des champs.
 
Le principe est simple : les satellites positionnent le tracteur dans la parcelle, tandis que les stations positionnées en bordure utilisent la transmission radio pour corriger le guidage de l'engin en fonction de sa position réelle.
 
 
 
 

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