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Les routes : Accélérateur de l'économie

En Afrique chaque jour, plus de 40 millions de véhicules circulent sur les 30 000 km de routes bitumées, les 50 000 km de piste et les micros routes en province.

Techniquement, en prenant comme valeur moyenne quatre (4) mètres par véhicule, 160 000 km de routes seraient nécessaires.

Les échanges se font principalement sur le réseau primaire (Route bitumées), qui est fonction des besoins et des modes de transport, permettant un échange rapide.
Le passage sur le réseau secondaire, devient vite un casse-tête, suivant les pays d'Afrique.

On ne transporte pas de la même manière au Gabon, où il pleut près de 8 mois par an, la où les routes secondaires se transforment,  se modifient au gré des passages des véhicules, ou au Sénégal, pays plus sec avec seulement deux mois de pluie par an.

Le projet des routes transafricaines initié par les Nation unies et d'autres acteurs économiques, permettrait une augmentation du réseau de 60 000 km, ce réseau deviendrait le premier réseau d'échange interconnecté aux grandes capitales Africaines.

Le transport en Afrique

Les entreprises leaders du transport que sont Mærsk et la CMA CGM troisième transporteur maritime dans le monde, ont couplé leur activité de mer avec une activité terrestre, sans oublier Bolloré logistique Africa avec sa gestion intégrée du transport en Afrique.

Ces leaders, accompagnent les entreprises sur l'un des premiers niveaux de transport, que sont les importations (Sortie et entrée de port), production, échange inter-entreprises, et principalement sur le réseau primaire.

A cela s'ajoute les entreprises de transports de l'économie formelle/informelle, qui est directement impliquée sur le réseau secondaire (interurbain) et sur le troisième réseau; Pistes, Forêts.

Bien souvent, les Véhicules et matériels de transport de ces entreprises, ne sont pas adaptés sur le réseau primaire, voire interdit, mais elles accompagnent les entreprises de second niveau, entreprises de "redistribution" (Grossistes), qui elles-mêmes redistribue.

Avant les routes..

Le premier accélérateur économique fut le téléphone mobile, qui a permis les échanges, et en Afrique on peut dire qu'il a transformé le paysage du déplacement.

La fonction première d'un téléphone mobile était de téléphoner, et cette simple fonction est devenue le graal pour les échanges de commerce, évitant des déplacements inutiles, couteux, hasardeux suivant le contexte et la situation géographique.

"Aujourd'hui, on a déjà oublié que notre smartphone avait l'option téléphone"

Auparavant, l'acte de commerce était une "expédition" et l'énergie dépensée était considérable, au regard parfois des distances, qui en Europe nous paraitrait totalement banal.

Pour les connaisseurs, imaginez un commerçant basé à Douala, voulant faire du commerce avec Libreville en 2000..Aujourd'hui en trois jours nous pouvons faire l'aller-retour par la route et 2000 c'était il y a 15 ans,  c'était hier..

On peut dire que le téléphone mobile a été le premier accélérateur de l'économie en Afrique

Les routes, un vecteur de développement primaire de l'économie

Aujourd'hui, 400 millions de personnes sont à deux ou trois kilomètres d'une route permettant de se déplacer, ce qui sous-entend que l'accès aux transports et à la consommation est plus difficile.

La totalité des échanges se font sur le premier réseau, bien loin des populations en besoin, d’où l'exode des populations des zones rurales pour aller s'implanter dans des zones urbaines.

Les routes apportent d'autres besoins de base, comme l'eau, l'électricité et la construction d'infrastructures durables.

Cela permet l'implantation de commerces et d'entreprises et l'installation pérenne des populations.

Ainsi les villages se transforment en ville et la ville devient une économie.
 

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